La Ferrade.

Que dire de ce petit havre de paix ?! Au printemps et au début de l’été, la saison étant aux restrictions, confinement et autre couvre-feu, il règne ici, calme et volupté. Ses capucines et fleur d’un bel orangé à ce lila blanc et ces palmiers, la parenthèse est belle.

L’arrière saison de septembre m’offre la joie d’encore plus en profiter en savourant une baignade après une chaude journée. Je me croirais presque dans un petit coin de paradis, au Mexique ou en Andalousie, avec ces murs ocres, de soleil rougis.

L’intérieur vaut aussi le coup d’oeil. Où se pose mon regard ma tête voyage au travers d’un tableau, d’un tapis ou d’un bibelot. Je me crois ailleurs et j’y suis aussi, n’étant là que de passage.

La maîtresse de maison est bien plus. Elle vous accueille, vous invite, vous bichonne. Elle vous prépare des petit-déjeuners où farandole de confitures maison, petits gâteaux et brochettes de fruits frais, n’attendent qu’à être dégustés pour cette nouvelle journée qui commence. Elle est aux petits soins et à l’écoute dans jamais être indiscrète. Elle vous accueille de toute sa gentillesse.

En cette fin d’après-midi, après une journée de formation, il ne reste plus qu’à savourer. Le temps s’arrête pour une soirée, dans cette vie ou le rythme est si souvent effréné. Moment de plaisir pour me baigner, pour écrire et croquer l’instant qui m’est offert. Le travail n’est plus ; il se mue en balade, sur le chemin de la Ferrade.

Merci Yolande.